Patrick Brébion
Après des débuts dans le développement logiciel, Patrick est devenu journaliste dans les années 90. Depuis, il couvre de nombreux sujets pour la presse BtoB avec une prédilection pour les technologies de l’information.
Courrier, s'affranchir des surcoûts
Mieux gérer son courrier peut non seulement générer des économies mais aussi améliorer sa relation client. Pour répondre à ces besoins, les acteurs du marché proposent une panoplie matérielle, logicielle et de services.
La gestion du courrier représente 7 % des coûts de production », selon Stéphanie Karsenty, directrice marketing des deux entités GMS & DMT de Pitney Bowes. L'optimisation de ce poste concerne les entreprises de toute taille. « À partir de 10 à 15 courriers par jour, investir dans une machine de mise sous plis peut être rentable pour une PME ou une TPE », assure Stéphanie Karsenty. À l'autre bout de la chaîne, les grandes entreprises ont également intérêt à optimiser la gestion du courrier.
Urgence sur le SEPA
À partir du 1er février 2014, l’Europe impose à toutes les entreprises la norme Sepa pour les prélèvements et virements. Une contrainte à prendre rapidement en compte pour éviter tout risque. État des lieux.
Le 1er février prochain, le Sepa - Single Euro Payments Area ou espace unique de paiement en euros - deviendra une obligation pour tous. Les prélèvements et les virements bancaires devront respecter les spécifications de cette norme européenne. Le Sepa a pour objet global de créer une nouvelle gamme de moyens de paiement communs incluant les mêmes conditions dans l'ensemble de la zone euro. « Il s’agit d’une uniformisation des moyens de paiement en Europe », résume Joël Quéré, directeur business développement d’Athic. Selon la Caisse des Dépôts et Consignations, grâce à cette norme, la zone euro devient une zone domestique de paiement. Le Sepa se concrétise par une nouvelle identification bancaire, par une normalisation des dates de valeur à J+1 après réception de fonds pour les tous les mouvements internes à l’Europe et par des modifications dans les informations accompagnant les virements et prélèvements. Il s’agit notamment d’une extension de zones de libellés pour décrire, par exemple, les motifs de virement, et faciliter l'imputation. « Des gains en termes de lisibilité », illustre une banquière de la Caisse des Dépôts.
Le private equity en question
Dans le contexte économique actuel, financer son entreprise par le private equity ou capital-investissement reste une alternative. Décryptage...
En 2011, les actifs gérés par le capital-investissement ont grimpé de 9 % à 3 000 milliards de dollars (source LaTribune.fr). Une croissance étonnante dans le contexte économique. A contrario, pour Thierry Dartus, directeur Transaction Advisory Services chez Grant Thornton, un cabinet d'audit et de conseil, la situation est nettement moins rose aujourd'hui : « On constate un net retrait des levées de fonds et une contraction des volumes. Le nombre d'entreprises qui bénéficient de ce type d'investissements reste, par contre, à peu près le même ». Et d'expliquer cette morosité, entre autres raisons, par les « nouvelles instructions fiscales » décidées par le gouvernement actuel. Une crainte à priori non justifiée. Le budget 2013 devrait maintenir l'exonération fiscale au taux de 50 % pour les ménages assujettis à l'ISF qui investissent dans les PME. Les raisons tiennent davantage à la frilosité des investisseurs. Un rapport* de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris dresse un état des lieux plus nuancé. Il constate que le nombre d’entreprises faisant appel au capital-investissement reste assez modeste. Il se chiffrait à 1 685 entreprises en 2010. Les rapporteurs attribuent cette relative faiblesse à la focalisation sur les entreprises innovantes. Le même rapport estime que le capital-investissement « ne couvre donc pas les besoins de la grande masse des entreprises en manque de fonds propres ».
Dématérialiser les factures fournisseurs, mode d’emploi
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La dernière génération de logiciels de reconnaissance de factures automatise le versement des informations dans la comptabilité. Les offres en ligne évitent l'investissement.
Longtemps, les solutions logicielles destinées à automatiser le traitement des factures fournisseurs restaient réservées aux grandes entreprises, ou au minimum, aux PME fortunées. Les raisons ? D'abord le coût total pour la licence et la maintenance, la journée de paramétrage, l'intégration avec les logiciels de comptabilité. Mais aussi, une certaine rigidité des logiciels limitait la reconnaissance aux mêmes types de factures. Il fallait d'abord paramétrer l'outil pour reconnaître tel ou tel type de facture. Tout nouveau type de facture, et donc par exemple tout nouveau fournisseur, impliquait de paramétrer à nouveau l'outil. Pour obtenir un retour sur investissement visible, en terme de temps de traitement, investir dans ce type de solution supposait donc d'avoir un nombre limité de fournisseurs et que ces derniers envoient un nombre important de factures. Évolution technologique oblige, la dernière génération d'outils a dépassé ces limites. Reste à trouver la solution adaptée aux besoins de chaque entreprise.
Dématérialisation, vers le tout numérique
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Pour une entreprise, la dématérialisation recouvre de multiples réalités. Il peut s'agir simplement de numériser les factures pour faciliter leur traitement ou d'envoyer à un prestataire externe des fichiers numériques ; ce dernier prenant en charge l'envoi postal. Plus évolué, l'utilisation de services logiciels adaptés permet d'extraire les données comptables, par exemple, et de les verser dans la comptabilité. Quelle que soit la déclinaison, les avantages sont réels. Ils se concrétisent par un raccourcissement des temps de traitements, par une optimisation de l'organisation ou tout simplement par des économies. Plus de doute, la dématérialisation est devenue un facteur de compétitivité.
Externaliser, attention au contrat !
Motivations économiques, recentrage sur le cœur de métier, ou encore, banalisation du haut débit, se conjuguent pour favoriser le développement de l'externalisation d'une partie de l'activité, voire de processus complets. Pour limiter les risques, l'externalisation doit reposer sur un contrat précis et détaillé, liant l'entreprise et son sous-traitant.